Petit historique de l'acide folique

Dans le cadre de la Semaine de sensibilisation à la prise d’acide folique se tenant du 3 au 9 janvier 2022, nous avons partagé quotidiennement du contenu sur nos réseaux sociaux démontrant les bienfaits de l’acide folique pour les femmes en âge de procréer.

Pour nos deux dernières publications de la semaine, nous nous sommes concentrés brièvement sur l’historique de l’acide folique en publiant une ligne de temps en deux parties sur Facebook.

Alors aujourd’hui, nous vous proposons d’approfondir un peu plus le sujet!

Avant de commencer, il incombe de définir ce qu’est le Spina-Bifida qui comme vous le savez est une malformation congénitale. Le mot provient du latin et signifie : « épine fendue en deux » ou « colonne vertébrale divisée ». C’est une pathologie connue depuis longtemps mais il apparaît pour la première fois au 17e siècle dans l’ouvrage « Tabulae Anatomicae » écrit par Christian Ludwig Welsh publié en 1698. 

Ensuite, nous devons faire un saut assez important dans le temps pour arriver au 20e siècle. C’est en 1931, que Lucy Wills une chercheuse Britannique fait une découverte qui allait révolutionner la recherche sur l’acide folique. En effet, elle fût la première à découvrir un lien entre le manque de folate et l’anémie dans les grossesses. Cette découverte, mena à plusieurs autres recherches sur le sujet. 

En 1970, les compagnies de suppléments alimentaires lancent pour la première fois des produits multivitaminés contenant de la B9

Dans les années 1980, Richard Smithells un pédiatre britannique démontre une association entre la carence en acide folique et les malformations du tube neural. C’est seulement en 1991 qu’on sera en mesure de démontrer que la prise d’acide folique 3 mois avant la grossesse diminue le risque de malformations congénitales. 

En 1997, le « Center for disease Control » aux États-Unis sont les premiers à faire un mois de prévention aux malformations congénitales

En 1998, l’Amérique du Nord devient le premier continent à ajouter de l’acide folique dans les aliments à base de blé comme le pain, les pâtes et les céréales. L’idée derrière cette initiative est que ce sont des aliments que l’on consomme déjà quotidiennement et l’ajout d’acide folique assurerait une prise d’acide folique se situant entre 0,1 à 0,2 mg dans notre quotidien sans rien changer à son alimentation. 

En 2000, Spina-Bifida Hydrocéphalie Québec lance sa première campagne de sensibilisation à la prise d’acide folique.

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